LÂCHER PRISE ET SE REINVENTER
Pour moi, il s’agit d’un état d’esprit, d’une façon de vivre.
C’est garder l’équilibre en soi en toutes situations
L’équilibre n’est pas tant dans ce qui est, mais dans la façon dont tu le perçois, tu le ressens, tu le vis. Être aligné, c’est trouver le juste équilibre entre cette part de toi qui vibre dans l’élan, la spontanéité et celle qui recherche la paix intérieure, le calme, la douceur. C’est trouver la juste mesure entre les moments qui t’enflamment, t’enthousiasment, t’exaltent et les moments doux, apaisants, ressourçant et ce quel que soit le domaine de ta vie.
Dans de nombreuses situations tu es face à des choses qui te déplaisent ou te plaisent moins, voir te contraignent. Alors tu peux rester figé là-dessus ou voir ce que cette situation, cette relation t’apportent. Autrement dit, tout dépend de la façon dont tu vis chaque moment. Cela revient à accueillir ce qui est et seulement ce qui est, sans imaginer ce qui n’est plus ou n’est pas encore, en ayant toujours conscience de ce que ce moment t’apporte, des signes éventuels et de ce que cela dit de toi.
Tu peux faire des choses à contre cœur avec l’envie de t’en débarrasser au plus vite ou tu peux te demander ce que chacune de ces choses peut t’apporter. C’est la force de l’intention qui précède l’action qui lui donne sa richesse et toute sa valeur puisqu’elle pousse à l’attention. Par exemple : si tu n’aimes pas repasser comme moi, tu peux poser l’intention suivante avant de commencer : " Une fois repassée je vais être beau dans cette chemise… Ou me sentir bien dans ces draps…" Du coup, tu ne te laisses pas happer par les contraintes, les obligations, le stress. (Fais la liste des choses qui te rebutent ou que tu rechignes à faire et essaie de poser une ou plusieurs intentions qui vont te motiver et te donner envie de les faire. Tu constateras alors que tes gestes seront plus souples, plus liés et que tu vas y prendre un certain plaisir, pour ne pas dire un plaisir certain. Une chose est sûre tu vas être présent(e) à ce que tu fais)
De même, lorsque tu désires très fort quelque chose et que ça n’arrive pas, probablement que tu vas ressasser, te laisser embarquer et plomber par cette obsession : « Pourquoi je n’y arrive pas… Pourquoi pas moi… »
Et cette obsession va s’insinuer en toi et étouffer tout le reste. Cela prend tant de place que tout est vécu comme une contrainte, un ennui qui confine au désespoir. Le désespoir de ne pas atteindre ce qui paraît désormais inaccessible. La tristesse, la mélancolie s’installe tandis que la joie, l’envie, la petite flamme s’éteint peu à peu. Même les petites choses de la vie qui t’enthousiasmaient jusque-là ont désormais la fadeur voir la froideur d’une journée d’un hiver glacial. IL devient alors nécessaire, je dirais même vital, de se détacher pour un temps de ce désir qui ne vient pas. Sinon, tu renforces chaque jour un peu plus l’idée que tu n’y as pas droit et alors tu te consumes, tu te sens vide et cela peut aller jusqu’à sentir une petite mort intérieure.
Il peut être utile alors d’exprimer très clairement son désir par écrit, en étant le plus précis possible. Ce désir est-il en accord avec ce à quoi tu aspires au plus profond de toi, en accord avec qui tu es, avec tes valeurs… Une fois que tout est bien clair dans ton esprit, je te propose de prendre soin de ce désir le matin au lever et le soir au coucher. Cela peut-être en prenant soin d’une plante, d’un objet, en faisant une prière, en posant une action au quotidien etc… Il s’agit d’en prendre soin comme si ce désir était déjà arrivé. En agissant ainsi, tu libères le reste de la journée pour tout ce qui peut se présenter à toi. Tu es plus à même de vivre ce qui se passe et de profiter du moment présent. A force, tout ton être met en mouvement inconsciemment des actions qui te rapprochent chaque jour de ce désir. De même, le soir en procédant ainsi tu libères ton esprit.
Je pense au jour ou je me suis réveillé privé de ma voix. Sans cette possibilité d’émettre le moindre son. Croyez-moi, je n’avais qu’une envie parler, parler de nouveau. Très vite ce désir a pris le dessus sur tout. C’était une véritable obsession qui occultait tout le reste. Avec le recul, je sais maintenant que durant deux à trois ans je suis passé à côté de plein de choses, je n’étais pas vraiment là pour en apprécier tout le sel, obnubilé par cette idée fixe. Et quand bien même, j’ai réussi à développer certaines qualités et à faire un travail intérieur sur moi, je suis resté figé, comme bloqué par ce désir qui obscurcissait tout. C’est lorsque j’ai commencé à ânonner que je me suis dit :
« Bon, chaque jour tu vas lire deux heures à voix haute et peu importe ce qui se passe. Juste lire et lire encore deux heures, pas plus. » En posant cette intention claire et précise j’ai libéré peu à peu mon esprit pour le reste de la journée. J’étais du coup bien plus présent à ce qui se passait et tout çà parce que, chaque jour, je prenais soin de mon désir.»
Et si tu as perdu l’élan, le goût de vivre, la spontanéité, l’insouciance probablement que ce dont je viens de parler juste avant y est pour beaucoup. Si tu ne sais pas ce que tu veux, ce que tu désires vivre, ce que tu pourrais faire de ta vie ; Que tu ne ressens plus rien au fond de toi, comme si la petite flamme se réduisait comme peau de chagrin, je te propose, quand bien même tu as changé depuis cette époque, de faire un retour en arrière. De se remémorer les jours heureux. Les jours où tu te sentais exalté(e), plein(e) de vie, de tonus, d’énergie.
" Demandez vous : « Quel était ton moteur alors. Quelles situations te faisaient vibrer ? Comment vous viviez ça ? Qu’est-ce qui déclenchait alors cet élan ? Comment étaient les couleurs, les sons, les voix, les gestes. Rappelez vous ces situations, listez les et essayez de les décrire très précisément. En vous observant dans chacune de ces situations, vous allez probablement trouver de nombreux points qui reviennent tout le temps… Il serait alors profitable de les réactiver. Procédez par petites touches et laissez grandir les choses en vous, sans forcer, sans vous mettre la pression."
Et si nous mettions un peu de légèreté dans nos vies…
Pourquoi vivre, assénés par le poids de ce qui nous entoure, nous tracasse. Nous avons tendance à donner beaucoup trop d’importances à nous-mêmes, aux évènements qui jalonnent notre vie et à ceux qui n’arrivent pas, qui ne sont pas pour nous. Tout paraît si lourd. Nous en oublions que nous ne sommes que des étoiles filantes qui ne font que passer. Certaines laissent des traces plus voyantes, plus importantes que d’autres, mais toutes laissent une trace. Cette étoile, il nous appartient de la faire briller, de lui donner de l’éclat comme cette fleur ou se papillon qui offre tous ses atours quelques heures, quelques jours, puis s’en va. Ils sont la vie… peu importe ce que la nature leur a donné ils profitent du temps qui leur est alloué pour donner le meilleur d’eux-mêmes ; Quand je les observe tout me parait si léger, si simple, si naturel. Je peux presque sentir ce souffle de vie qui les anime. C’est comme une farandole joyeuse et multicolore qui caresse mes yeux et éveil mon cœur.
Alors de grâce, soyons présent, bien présent à ce qui se passe ; aimons nous vivant sans plus penser au lendemain. Juste vivre ce qui est. Juste ce laisser porter par cette étincelle de vie et la savourer, et laisser tout notre être se remplir de légèreté, comme si quelque chose de doux coulait dans nos veines irriguant notre cœur puis toutes les parties de notre corps. Il n’y a rien à penser, rien à attendre, rien à demander, rien à prendre… Juste à se laisser envahir par ce sentiment de vie, à vivre en toute quiétude en paix avec nous-mêmes et tout ce qui nous entoure.
Et si nous étions à l’aise en toute situation, comme désinhibé, décomplexé.
Ce qui te plaît ou te déplait en toi forme ta singularité ; c’est un tout indissociable. Tu ne peux faire autrement…. C’est ton Adn, ton identité, ta couleur, ta vibration enfin tout ce qui fait que tu es toi. Que tu es unique. Alors peut-être est-il temps de remarquer l’harmonie qui émane de toi ; des traits qui dessinent ton visage, de ses gestes qui souligne ta silhouette… Oh tu n’es pas le plus beau, la plus belle ; tu n’es plus tout à fait jeune en apparence ou dans les créneaux de ce que la Société met en exergue, mais tu es bien là avec tout ce que tu as traversé. Et les rides au coin des yeux nous parlent si bien de toi. Laisse ton sourire adoucir ton visage et ton rire partager tes élans de joie. Laisse ton être exhaler son parfum et révéler la fleur qui ne demande qu’à éclore… qui ne demande qu’à offrir le meilleur d’elle-même. Tu n’as rien à prouver mais tout à donner. Tu n’as rien à prendre ou à mendier mais tu es prêt à tout recevoir. Et te voilà désormais prêt à accueillir les plus beaux jours de ta vie. Libre, libéré des rôles, des masques, des convenances et de tout artifice ; libéré parce qu’enfin authentique, enfin toi, juste toi. Et te voilà qui marche la tête haute, le buste droit et le sourire aux lèvres enveloppé désormais d’un halo de douceur.
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