Vivre est si évident que nous en oublions de vivre !

« Nous sommes trop souvent là,

sans être vraiment là. »

Ne renonce pas, C’est le cri que j’ai poussé à 55 ans en côtoyant la mort. Le cri de celui qui a décidé de vivre, prêt à relever tous les défis, bien loin de ce que les médecins avaient prédit pour lui suite à l’opération de son cancer du larynx.

Oui mais vivre pourquoi et comment ? Puisque plus rien ne sera comme avant :

« Je suis sous la déferlante… Lorsque le calme survient enfin, la réalité m’apparait, brutale, crue, implacable. Et si c’était hier que je me berçais d’illusions, coincé dans une vie monotone, sans perspectives, sans profondeur ! Que je n’étais pas moi-même… »

Toutes les années qui ont suivis, j’ai multiplié les prises de conscience, les expériences et découvert « un autre homme ». Un homme qui prend le temps de vivre les choses, présent à lui-même et à ce qui l’entoure. Cultivant la patience et la persévérance, j’ai remis les compteurs à zéro. Et cet homme me rend chaque jour un peu plus libre et en paix.

Au-delà de ce témoignage je lance un nouveau cri : « N’attendons pas d’être confronté à l’extrême pour explorer ce qui nous fait vibrer, ce qui nous anime. Chacun d’entre nous peut à tout moment décider de s’éveiller… De se réveiller, de revenir à la vie. Il est toujours possible de changer, d’améliorer les choses, d’ouvrir son espace intérieur… D’oser se demander : « Qu’ai-je envie de vivre ! »